vendredi 13 octobre 2017

A toi qui découvre ce blog

résumé des saisons précédentes

Tu te trouves ici dans ce qui était la boîte de nuit politique d'un nouveau parti anticapitaliste dont nous tairons le nom. On se déhanchait idéologiquement en sirotant du banga arrangé au rhum et on se moquait des vieux. Notre cible était, et est toujours, les curés rouges, ces militants qui n'aiment pas les gens, qui ont oublié que pour faire adhérer il faut convaincre mais aussi séduire. Le folklore, les messes et les postures aristocratiques, qu'elles soient religieuses ou politiques, ne sont pas de notre goût.

Nous pratiquons le rire sardonique. Nous faisons les clowns pour sauver la gauche radicale du ridicule. Nous prenons également note de ce qui fonctionne et de ce que l’on doit éviter dans nos pratiques militantes. Parfois on jette un œil sur ce qui se passe ailleurs.

Peu à peu, les uns et les autres sont partis dans d'autres soirées. La boîte de nuit s'est transformée en salon feutré où l'on se gaussait toujours de quelques bons mots. S'y retrouvaient encore certains retours d'expériences pratiquées au contact de nouveaux publics de militants. Les sur-politisés nous avaient saoulé, les dépolitisés arrogants nous ont effaré et sont aussitôt devenus une nouvelle cible.

Quelque peu mégalomanes, les anarcho-droitiers se sont un temps mis en scène dans leurs billets. Puis des personnages ont été crées pour illustrer les archétypes de militants dénoncés. Il y a Jean-Paul, communiste révolutionnaire et prof de math à Charleville-Mézières ; Léandre, petit anarchiste casse-couille pour vieux ; Gros Bébert ex-punk devenu skinhead pour cause de calvitie précoce ; Patrick le conspirationniste ; Albert Bouchignard militant PCF depuis bientôt 35 ans etc... Mais cette névrose commence à laisser place à une psychose puisque maintenant on parle vraiment à nos personnages... qui nous répondent !

Agacé par le marasme de la gauche radicale, pas complètement convaincu (c'est un euphémisme) par le populisme de gauche, autant faire des choses qui nous plaisent. Écrire des articles qu'on aurait envie de lire en fait partie.

Hasta la victo... bon bref vous avez compris !


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